SAVOIR SE PARLER
L’inconnu et ce qui pourrait être
INTRODUCTION
A la recherche du bien-être et santé.
Les pressions sociétales et les exigences du Monde moderne poussent de nombreuses personnes à se sentir inaptes ou incapables – moins que ce que l’on devrait ou pourrait être. Une citation de Karl Jung illustre un problème commun : “La plus terrifiante des choses est l’acceptation totale de soi”.
Sur un plan plus Biblique, “Aimez votre prochain comme vous-même”.
Ce n’est pas si simple lorsqu’on ne s’aime pas.
Et si on se parlait mieux ?
ARTICLE
A la recherche du bien-être et santé
J’ai cité avant un passage de la Bible que Jung a repris – à savoir “Love thy neighbour as yourself” –
Aimez-vous comme votre prochain.
Il souligne que ceci n’est pas une injoncation à être gentil envers son prochain mais plutôt une invitation à la réciprocité.
Essayer de découvrir la manière de laquelle l’on aimerait être traîté, comme si l’on avait été confié la garde de “soi”
Je développe :
Vous allez adopter votre premier petit chien, adorable ! Vous faites tout ce que vous pouvez pour qu’il soit heureux, une niche, la nourriture adaptée – il a froid, vous le réchauffez – il est malade, vous l’emmenez chez le vétérinaire. Il souffre, vous le rassurez et l’aidez à aller mieux.
Malheureusement, nombreux sont ceux et celles qui se traîtent moins bien qu’ils ne traîtent leurs animaux de compagnie. Ainsi, on se flagelle mentallement, on se dénigre et on se parle mal.
Comment s’aimer sous ces conditions et dès lors, comment faire preuve d’altruisme envers son prochain si l’on ne peut s’aimer soi-même ?
Il n’est pas rare que l’on traîte mieux les autres que l’on ne se traîte soi.
Statistiquement, il est intéressant de savoir que si l’on se rend chez le vétérinaire et un médicament nous est donné, on l’administre correctement et comme prescrit. Si l’on se rend chez le médecin, pour soi, dans la majorité des cas les médicaments ne sont pas administrés correctement pour cause d’oubli ou non-suivi des consignes. Un reflet d’un problème plus profond.
Pourquoi l’on ne s’aime pas beaucoup ?
“Améliorer son bien-être”
Deux raisons principales sont avancées pour répondre à cette question.
La première est liée au fait que nous sommes imparfaits, fragiles, endommageables et tout ceci ne s’améliore pas avec le temps qui passe. C’est une chose difficile pour un être conscient de soi.
La deuxième est liée au fait que parfois l’on n’apprécie pas quelqu’un pour ce qu’il ou elle a fait, souvent une seule chose bien précise – et l’on ne sait pas tout ce qu’il ou elle a fait. Nous concernant, l’on sait tout ce qu’on a fait, pensé, pas essayé ou échoué – dur ! En somme, l’on connaît nos faiblesses et notre capacité à faire le mal, nos manquements à faire le bien et notre potentiel inexploré que l’on se punit de ne pas avoir exploré. Vraiment une lourde charge à porter !
Et… comment s’aimer sachant tout ceci ?
Il s’agit de prendre un peu de recul et voir les choses en grand. Certes, l’on n’est pas parfait et très probablement loin de l’être – mais les autres non plus. C’est un problème d’ordre existentiel, toute personne a ce souci, c’est un problème plus Universel que l’on ne croit. La recherche du bien-être et santé n’est pas un problème uniquement personnel.
Il est suggéré de prendre une approche d’amour pour le fauteur et non pour la faute. Pour en revenir à l’analogie de l’animal de compagnie, il faudrait s’aimer comme l’on aime quelqu’un ou quelque chose dont on a été confié la charge.
Ainsi, prendre soin de soi devient une obligation morale dans un certain sens, si vous ne prenez pas soin de vous, le Monde sera un lieu moins bon – tout ce qui pourrait être ne sera jamais, vous n’irez pas explorer votre potentiel final.
Si vous ne prenez pas soin de vous, vous ne serez pas là pour amener cette joie à quelqu’un qui en avait besoin ce jour-là, peut-être allez vous amener quelque chose de très important à la société sur une plus grande échelle ? Peut-être simplement à cet inconnu qui avait besoin d’un sourire pour le sauver de sa terrible dépression – et une personne sans amour ne peut transmettre aussi facilement cette énergie positive.
Pour revenir à Jung et l’inconnu, ce qui pourrait être et la peur qui y est liée
Il ne reste plus qu’à mettre le pied dans la gueule du Serpent (Pour Jung, l’inconnu, l’abysse – ce qui pourrait être au delà de sa zone de confort l’on peut dire) car c’est là que se trouve le vrai changement et la clé manquante à votre bien-être.
“Celui qui ne peut aimer ne pourra jamais transformer le Serpent et dès lors, tout reste inchangé.”
– Karl Jung, Psychological Reflections
(“He who cannot love can never transform the serpent and then, nothing is changed.” – la traduction française communément utilisée est “C’est bien plutôt l’incapacité d’aimer qui enlève à l’homme ses possibilités.” mais je trouve qu’elle perd de son… mordant)
RÉSUMÉ
Cet article ne peut pas se résumer de manière simple et efficace ou du moins je n’y parviens pas de manière satisfaisante :-)
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