L’alcool

Combien consommer pour se dire en bonne santé

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INTRODUCTION

La consommation d’alcool en Suisse est au coeur de l’actualité – La Migros devrait-elle rendre les boissons alcoolisées plus accessibles ? Les arguments avancés peuvent être trompeurs !

Comment et surtout combien boire pour pouvoir se dire en “bonne santé” ?

Comment s’en sortent réellement les Suisses lorsque l’on parle d’alcool ? Plongeons dans le vif du sujet avec un peu de statistiques et de faits pertinents pour vous permettre de vous faire votre propre avis – mais un avis informé !

ARTICLE

La consommation d’alcool en Suisse est-elle sous contrôle ?

Quelques statistiques pour répondre à cette question :

  • + Selon les derniers chiffres de l’OECD relevés par Swissinfo.ch, la consommation d’alcool a diminué ces dernières années en Suisse.
  • – La consommation d’alcool en Suisse reste supérieure à la moyenne de l’OECD d’environ 10%
  • + Le nombre de personnes consommant de l’alcool journalièrement a diminué de moitié
  • – Contrastant ce fait, le nombre de personnes ayant été saoûles a augmenté

L’on voit rapidement que la situation est très divisée. Une diminution de la consommation a été enregistrée mais accompagné d’une augmentation du nombre de personnes saoûles.

Et la quantité d’alcool consommée ?

La quantité d’alcool consommée est le problème principal. Celui-ci reste très élevé et fait de la Suisse un mauvais élève en consommation d’alcool par rapport à la majorité de nos voisins Européens.

En effet, la quantité d’alcool pure consommée équivaut à

  • 2.5 bouteilles de vin par semaine par personne ou
  • 4.4L de bière par semaine par personne

“Ceci représente, en unités d’alcool, environ 23 unités par semaine. Sachant qu’à partir de 14 unités par semaine, l’on parle de problème de santé et risques d’addiction plus élevés.”

Quels Risques pour la santé ?

Une consommation d’alcool considérée moyenne à élevée, correspondant à la moyenne Suisse, représente de multiples risques pour la santé. Les risques majeures énumérés par la NHS (National Health Service Royaume-Uni) sont par exemple :

  1. Cancers de la bouche, gorge et seins
  2. AVC
  3. Maladies Cardio-Vasculaires
  4. Dégâts au foie
  5. Capacité cérébrale diminuée

Un petit point intéressant puisque nous sommes une salle de sport, l’apport calorique moyen en alcool pur consommé en Suisse représente environ 1700kcal par semaine

Pour mettre ce chiffre en contexte : Cela représente une prise de poids d’environ 11kg par année ! Incroyable !

Ce chiffre est basé sur des poids dans la moyenne “bonne” du BMI et est sujet à des variations mais représente une bonne base théorique.

Et la jeunesse qui boit responsablement ?

Nous avons surtout parlé des adultes dans les statistiques ci-dessus. Qu’en-est-il de la jeunesse ?

Il s’agit là de relever que la consommation d’alcool de manière abrupte en une période courte, une forte ébriété souvent appelé le “binge drinking” – est en forte augmentation chez les jeunes de 15-25 ans.

Ceci inquiète de par les quantités ingérées et les impacts sur la santé sur le plus long terme.

En 2012, environ 12% de jeunes adolescentes disaient pratiquer le “binge-drinking” au moins une fois par mois (comprendre, absolument saoûles) ce chiffre avait déjà plus que doublé en 2017.

L’addiction – Les Chiffres réels VS le Tabou Social

L’alcoolisme reste un sujet très tabou. Il est difficile de l’aborder avec soi-même, encore plus avec les autres.

Ajoutant à ceci que l’alcool est un produit socialement accepté et la pression sociale est fortement présente. Il existe très peu d’endroits pour les personnes essayant de s’abstenir où elles ne seront pas confrontées à la vente d’alcool, publicité et tentation.

Opinion personnelle : La Migros est une des seules enseignes préservant encore un environnement propice à l’abstention et j’ai trouvé que c’était un argument puissant en faveur d’un Non.

En 2016, l’on relève qu’environ 11500 personnes ont été admises à l’hôpital dans un état d’ébriété fort présentant un risque pour leur santé.

Environ 50% de ceux-ci ont été diagnostiqués comme alcooliques.

Il est intéressant de relever que peu de personnes admettent leur dépendance et il faut généralement en arriver à l’hospitalisation qui effectuera ce diagnostique pour la personne… Dès lors, peut-on parler de consommation d’alcool modérée et sous contrôle en Suisse ?

RÉSUMÉ

Cet article traite d’un point d’actualité en début 2022 – l’ouverture de nouveaux points de vente d’alcool par le géant orange Migros. Comment se présente la consommation d’alcool pour un Suisse moyen ? Est-elle sous contrôle ? Est-ce que nos jeunes sont suffisamment protégés ? Nous présentons les faits, vous faites votre avis.

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